À compter de l’année prochaine, les logements classés F et G devront impérativement être rénovés pour atteindre au minimum la classe E au niveau du DPE. (Schluesseldienst / Pixabay)
De nouvelles obligations locatives sont prévues pour les bailleurs en 2026. Les propriétaires de passoires thermiques sont particulièrement visés, rapporte Capital . Ceux qui ne s’y conformeraient pas risquent des pénalités financières et des conflits juridiques avec leurs locataires, d’où l’importance de maîtriser ces nouvelles dispositions.
Prévoir un audit énergétique
À compter de l’année prochaine, les logements classés F et G devront impérativement être rénovés pour atteindre au minimum la classe E au niveau du DPE. Cette disposition de la loi Climat et Résilience vise principalement les logements vétustes, les petites surfaces et les biens équipés de chauffage électrique. Les règles de calcul permettant de noter la performance énergétique d’un logement ont changé. Cette évolution peut modifier certaines classifications, sans même avoir réalisé de travaux, rendant impérative la mise à jour régulière de ce diagnostic.
Le non-respect de ces normes énergétiques placerait le bailleur dans une situation délicate. Il pourrait subir le blocage des augmentations de loyer jusqu’à la mise en conformité, ou des sanctions financières et un contentieux avec le locataire, pouvant conduire à une réduction du loyer ou à des travaux imposés par décision de justice. Il est donc fortement conseillé de réaliser un audit énergétique dès maintenant afin de planifier l’isolation ou bien le remplacement des fenêtres ou du système de chauffage.
Prouver le bon état des installations
Pour l’année 2026, un renforcement de la transparence administrative est également prévu. Le dossier de bail devra être complet, avec l’ensemble des diagnostics (DPE, gaz, électricité, ERP) à jour. Le propriétaire devra aussi être en mesure de prouver le bon état des installations de ventilation, de plomberie et de sécurité incendie en disposant de certificats de conformité. De plus, certaines communes exigent des normes supplémentaires (hygiène, gestion des déchets). Il convient de se conformer.
Le non-respect de ces exigences expose les bailleurs à des risques financiers et juridiques. Il est donc impératif de procéder à l’archivage systématique de tous les justificatifs de travaux et des diagnostics. Il s’agit d’un moyen efficace d’échapper aux éventuelles sanctions et d’assurer une relation sereine avec son locataire.
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